La maison bioclimatique, nouvel Eldorado des constructeurs ?
Très tendance, les constructions bioclimatiques et plus généralement éco-conçues sont en train de se démocratiser …
Très tendance, les constructions bioclimatiques et plus généralement éco-conçues sont en train de se démocratiser dans le paysage immobilier. Elles se répandent fortement au niveau des nouveaux programmes mais également des rénovations afin de répondre aux exigences écologiques et aux réglementations en termes d’environnement pour ainsi mieux piloter le risque climat.
Un besoin écologique
En France, près de 45 % de la consommation énergétique et 25 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du bâtiment. L’immobilier durable est à la fois une nécessité et une opportunité pour le secteur du bâtiment, avec des avantages multiples à l’éco-conception en immobilier.
L’éco-construction recherche la performance énergétique d’un bâtiment, tant d’un point de vue thermique, acoustique, carbone ou sanitaire. Le tout permet de réduire les dépenses énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi d’améliorer les conditions de vie et de travail des habitants. Le revers de la médaille reste un coût de construction plus élevé.
Devenu incontournable dans les nouvelles réglementations, le bioclimatique rend notre habitat plus performant et confortable.
C’est un mode de construction qui prend en compte les caractéristiques et particularités du lieu d’implantation, créant ainsi une harmonie, un échange avec l’environnement qui l’entoure. En termes simples, une maison bioclimatique compose avec le climat et la nature environnante pour offrir à ses habitants des performances énergétiques élevées. Ce type de construction est donc en phase avec les dernières exigences thermiques de la nouvelle réglementation RE2020.
Caractéristiques
Elle est d’abord une construction écologique puisqu’elle s’adapte à son environnement., elle s’inscrit dans le paysage et puise dans la nature de quoi fonctionner sans l’impacter. Économique à l’usage bien qu’elle soit souvent plus coûteuse à construire, elle permet de réduire considérablement les dépenses énergétiques. C’est également une maison plus saine et confortable pour toute la famille.
La maison bioclimatique c’est celle qui utilise au mieux le climat qui l’entoure, en minimisant au maximum ses besoins en énergies fossiles. Parfaitement isolée et aérée, elle profite des apports solaires en hiver, s’en protège en été, fait l’appoint nécessaire, avec si possible, les énergies « gratuites et renouvelables » mises à disposition et rendues à la nature : air ambiant, sous-sol, soleil… Bien conçue, garantissant une température ambiante agréable, la maison bioclimatique réduit au minimum, son recours aux chauffages l’hiver et à l’air conditionné, l’été. Et si elle doit y recourir, elle le fait avec intelligence, par exemple, pompes à chaleur aérothermiques ou géothermiques (pour citer les techniques financièrement abordables les plus répandues).…
Des matériaux à forte inertie pour une architecture bioclimatique
ces matériaux sont disponibles localement
Il sont renouvelables : par exemple une grande partie des matériaux biosourcés sont renouvelables ( le bois, le chanvre…)
dont la production est à faible consommation d’énergie grise – c’est l’énergie consommé pour les fabriquer en usine, mais aussi pour les transporter- et voilà comment une laine de bois qui vient de la Nouvelle Zélande n’est en fait pas écologique du tout!
idéalement recyclables ou réutilisables
La démarche fondamentale ? : implanter, orienter, disposer au mieux la construction, exploiter au mieux les qualités des matériaux et du terrain tel qu’il est, où qu’il soit….
La maison bioclimatique est conçue pour s'adapter au climat régional et à son environnement.
Toutes ces qualités rendent la maison bioclimatique tout à fait cohérente vis à vis des nouvelles réglementations. Elle a donc un bel avenir et il à parier qu’elle pourrait même se généraliser voire devenir la norme des futures constructions immobilières.
Chez Eqlos, nous faisons particulièrement attention aux enjeux écologiques et adoptons dès que possible des techniques responsables et des matériaux durables. Nombre de nos constructions étaient même en ligne avec la nouvelle RE2020 bien avant sa mise en place
Les multiples facettes du bois
Le bois a toujours été le matériau de construction par excellence, il revient en force depuis quelques années déjà. Focus sur une ressource extraordinaire…
Le bois a toujours été le matériau de construction par excellence, il revient en force depuis quelques années déjà. Focus sur une ressource extraordinaire.
La forêt à l’échelle Française
Le massif forestier couvre 31% de notre territoire, soit 16,9 millions d’hectares dont les ¾ appartiennent à des propriétaires privés. Le quart restant est public. : 2,7 millions d’hectares étant détenus par les communes et collectivités locales et 1,5 million d’hectares de forêt domaniale détenus par l’état.
Ces forêts représentent 138 essences d’arbres dont 67% de feuillus, 21% de conifères, les derniers 12% étant constitués de peuplement mixte. Elles sont également riches d’une biodiversité, abritant 72% de la flore métropolitaine dont 73 espèces de mammifères et 120 espèces d’oiseaux.
À l’instar des océans, ces forêts constituent un gigantesque capteur de CO2 et jouent un rôle primordial dans le maintien des sols et la protection contre l’érosion. Elles contribuent en effet à l’épuration de l’air, à l’économie de l’eau grâce aux apports provenant des pluies et des brouillards qui y sont plus importants qu’en terrain découvert, et bien sûr à la diminution des effets de serre.
Elles captent chaque année 70 millions de tonnes de CO2 par an, soit 15% des émissions annuelles (Source ONF). Extrêmement bien gérée, la forêt française s’accroît tous les ans.
Source importante de matière première, ces forêts ont également un rôle économique, faisant vivre des écosystèmes entiers. La filière bois, c’est 425 000 emplois en France. Coupé et transformé en grumes, en petit bois et en plaquettes, le bois est destiné à l’industrie, (papier, emballage, panneaux) et au bois d’œuvre dédié à la construction, l’aménagement ainsi qu’au mobilier. Coupé, il conserve sa faculté de capture du C02.
Une ressource indispensable
Et c’est justement parce qu’elle est indispensable que la forêt doit être gérée de manière à rester un atout majeur dans la lutte contre le dérèglement climatique.
En France, l’article L.1 du Code forestier donne une première définition de la gestion forestière durable : « la gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité de satisfaire, actuellement et pour l’avenir, les fonctions économiques, écologiques et sociales pertinentes aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d’autres écosystèmes. »
L’état a ainsi rendu obligatoire la mise en place d’un plan de gestion simple pour les parcelles forestières supérieures à 25 hectares. L’objectif est de permettre aux propriétaires de mieux connaître leurs forêts, de définir des objectifs de gestion et de planifier un programme de récoltes et de travaux forestiers.
Les premières discussions au niveau mondial sur la problématique de la déforestation se sont d’ailleurs déroulées dès 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio.
La même année au niveau européen, le Sommet d’Helsinki a défini 6 critères pour une gestion durable de cette ressource :
- conservation et amélioration appropriée des ressources forestières et de leur contribution aux cycles mondiaux du carbone ;
- maintien de la santé et de la vitalité des écosystèmes forestiers ;
- maintien et encouragements de la fonction de production des forêts ;
- maintien, conservation et amélioration appropriée de la diversité biologique des écosystèmes forestiers ;
- maintien et amélioration appropriée des fonctions de protection de la gestion de la forêt (eau et sols) ;
- maintien des bénéfices socio-économique.
Le bois dans la construction
De tout temps, le bois a été un matériau utilisé pour la construction de l’habitat. Sain, isolant, doté d’une grande résistance technique ainsi qu’au feu, facile à produire et à mettre en œuvre, recyclable, avec une empreinte carbone très faible, il fait depuis quelques années son grand retour dans ce domaine, d’autant que c’est un formidable atout dans la lutte contre le réchauffement climatique et la réduction des gaz à effets de serre.
Les enjeux climatiques actuels ont accéléré son utilisation dans la construction. En effet, la nouvelle réglementation environnementale RE2020, qui entrera en vigueur en janvier 2022, fait la part belle à cette matière première pour atteindre les objectifs de décarbonation fixés par l’état. Moins polluante que tous les autres types de bâti, la construction bois est d’ailleurs de plus en plus plébiscitée par les Français, qu’il s’agisse de la réalisation complète d’une maison, d’une extension, d’une élévation ou de la rénovation d’un bâtiment.
Chez Eqlos, nous apprécions particulièrement cette noble matière première.
Nous participons d’ailleurs à sa bonne conservation en entretenant nous-même de manière responsable 3 000 ha de forêt en Bourgogne-Champagne.
Et pour nous conformer aux objectifs de la nouvelle réglementation RE2020, nous utilisons souvent le bois dans le cadre de nos réhabilitations et rénovations, d’autant que nous apprécions son caractère résistant, durable, écologique et chaleureux.
Construction : le bois a la côte
Oublié petit à petit au fil des révolutions industrielles, le bois fait aujourd’hui son grand retour dans la construction.
Oublié petit à petit au fil des révolutions industrielles, le bois fait aujourd’hui son grand retour dans la construction.
Un allié ancestral
Outils primitifs, armes de chasse, cahutes, chauffage ou cuisson… Le bois est le premier matériau à avoir répondu à tous les usages nécessaires aux hommes au fil des âges.
Il a joué un rôle prépondérant dans la construction jusqu’à la fin du Moyen-Âge mais perdu de son importance au début du XXème siècle.
En France, c’est une ressource dont on a pris soin dès 1291 avec la création de l’Administration des Eaux et Forêts qui deviendra l’Office National des Forêts en 1965. C’est ensuite une ordonnance de Colbert de 1669 qui a établi le Règlement Général des Eaux et Forêts visant à restaurer et à protéger ce patrimoine.
Enfin, en 1827 est promulgué le Code forestier qui rassemble l’ensemble des textes législatifs et règlementaires de protection et de gestion de la forêt.
Un allié d’aujourd’hui
Si il a été oublié un long moment, face aux problématiques de réchauffement climatique et du fait de toutes ses qualités, le bois fait son grand retour dans la construction. C’est en effet un matériau abondant, disponible, renouvelable, facile à transformer et à recycler.
Abondant et disponible, la forêt constituant 30% des paysages de notre territoire métropolitain avec un accroissement au rythme moyen de 85 000 hectares par an, soit 16,8 millions d’hectares en 2019. Renouvelable puisque replanté au rythme des coupes et que les prélèvements sont inférieurs à l’accroissement naturel des forêts.
Ses atouts techniques sont indéniables : performances thermique et acoustique, résistance sismique. Et contrairement aux idées reçues, le bois offre aussi une bonne résistance face aux incendies.
Le bois est aussi et surtout un allié incontournable pour réduire notre empreinte carbone de la construction à l’utilisation.
Et la réglementation RE220 a, entre autre objectif, de diminuer l’impact sur le climat des bâtiments neufs par le biais de modes constructifs émettant peu de gaz à effet de serre ou qui permettent d’en stocker tels que les matériaux bio-sourcés. Cette nouvelle réglementation va donc dans le sens d’une utilisation toujours plus grande du bois. Et ce dernier, tout comme le chanvre ou la ouate de cellulose, deviendra une norme pour les professionnels du bâtiment.
Un patrimoine préservé
La réglementation impose à tout propriétaire, au-delà d’une certaine surface, de s’inscrire dans une gestion durable de sa forêt pour en assurer la pérennité. Toute intervention doit être planifiée et prévue à moyen comme à long terme et être conforme aux pratiques établies sur le plan régional.
D’autre part, pour garantir au client final la qualité et la provenance du bois utilisé pour la construction, deux certifications ont été crées (PEFC en 1993 et FSC en 1999) assurant que le bois est bien issu de forêts durablement gérées.
Un matériau vertueux
La Stratégie Nationale Bas Carbone a pour objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Le secteur du bâtiment est un gros pourvoyeur de gaz à effet de serre et la construction bois se révèle être une excellente solution pour réduire cette empreinte.
Le bois présente en effet un bilan CO2 négatif et demande 4 fois moins d’énergie à produire et à transformer que le béton.
Un mètre cube de bois permet de stocker l’équivalent d’une tonne de CO2. Il est également doté d’un meilleur rapport résistance mécanique/poids. Enfin, son cycle de vie a un très faible impact sur l’environnement.
Les chantiers de construction bois sont également plus propres dans la mesure où se sont des chantiers dits secs. Et les déchets bois de ces chantiers sont recyclables à 75%.
Un matériau innovant
La construction bois requière un véritable savoir-faire et une parfaite maîtrise de techniques ancestrales. Mais cette filière est également innovante. Grâce aux évolutions technologiques telles que les logiciels 3D et les machines numériques, il est beaucoup plus facile de concevoir les constructions en bois. Et la préfabrication des pièces en atelier permet de réduire les temps de montage et donc les nuisances dûes au chantier.
En France en 2018, 6,3% des logements construits présentés une part significative de bois, 10% des bâtiments tertiaires privés et publics ont été construits en bois et 27,5% des extensions et surélévations ont été réalisées avec ce matériau. Et face à l’évolution des mentalités et des attentes, la construction bois va prendre, au fil des ans, une part de plus en plus grande.
Des usages multiples
notre Projet des Loges-en-Josas : 10 maisons BBC RT 2012
notre Projet des Loges-en-Josas : 10 maisons BBC RT 2012
Du fait de sa légèreté et de sa résistance, le bois peut être utilisé dans toutes les réalisations liées au génie civil ainsi que pour tous les aménagements intérieurs comme extérieurs : ouvrage d’art, passerelles, estacades, pontons, platelages, mobilier urbain, charpente, murs, plancher, parquet, cloisons, escaliers, portes et fenêtres…
Et sa flexibilité autorise de le mixer avec d’autres matériaux comme le béton, l’acier, la pierre, la terre et autres matériaux bio-sourcés.
Un matériau bienfaisant
Naturel, apaisant, familier et rassurant, le bois a une influence sur notre physiologie. En procurant un certain bien-être, il permet de réduire la pression artérielle, la fréquence cardiaque et de mieux gérer le stress.
Et de part son caractère modulable, il permet la réalisation d’espaces qui s’adaptent mieux à nos styles de vie, en améliorant ainsi sa qualité.
Le bois, un synonyme d’avenir
Dans certains pays comme le Japon, la construction bois est incontournable depuis toujours. Et ce matériau, dont les qualités ne sont plus à prouver, va retrouver une place de choix dans nos sociétés modernes.
A Oslo, en Norvège, a été édifié la construction bois la plus haute du monde, culminant à 85 mètres. En Écosse, 85% des nouvelles maisons sont construites en bois. Et la France n’est pas en reste avec des chantiers d’ampleur comme celui de la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris ou encore les ouvrages qui seront réalisés pour les jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, démontrant par leur ingéniosité le dynamisme et la capacité d’innovation de cette filière.
Chez Eqlos, nous aimons ce qui est durable et concevons toujours nos réalisations dans le respect de notre environnement. Le bois est une matière première noble que nous aimons utiliser pour construire, réhabiliter ou encore rénover et ainsi concevoir des lieux de vie de façon bio-éthique.
Biomimétisme : quand la nature nous inspire
Le secteur du bâtiment Français représente aujourd’hui 44% de l’énergie totale consommée en France et 22% …
Le secteur du bâtiment Français représente aujourd’hui 44% de l’énergie totale consommée en France et 22% des émissions de gaz à effet de serre (GES). Au regard des actuelles problématiques de transition écologique, le biomimétisme dans ce secteur, comme dans bien d’autres d’ailleurs, représente une piste plus que prometteuse.
Pour rappel, le biomimétisme, du grec bios qui signifie vie et mimétique du grec mimêsis qui signifie imitation, consiste à s’inspirer des propriétés observées sur des organismes vivants pour les appliquer au design, à l’architecture ou à la conception de matériaux. C’est aussi reproduire des mécanismes à l’œuvre dans la nature pour résoudre des problématiques techniques ou environnementales dans le but de créer des conceptions plus durables, plus respectueuses de la planète et moins polluantes.
Un concept nouveau ? Pas vraiment puisque c’est en s’inspirant du vol des oiseaux que Léonard de Vinci a imaginé ses premières maquettes de machines volantes. Le terme biomimétisme apparaît pour la première fois dans la thèse de doctorat du biophysicien américain et inventeur remarquable Otto Herbert Schmitt en 1957. Mais c’est Janine Benyus, biologiste américaine, qui en définit réellement le concept en 1997 pour mieux le faire connaître.
Dans la construction, le biomimétisme permet la fabrication de nouveaux matériaux comme des biofaçades autorégénératives faites de micro-algues qui absorbent la chaleur et le CO2, du béton photovoltaïque (Dyscrete) conçu à partir d’un processus de photosynthèse intégrant des pigments synthétiques apposés sur le béton pour transformer l’énergie solaire en courant électrique ou encore des matériaux bioluminescents (Tangram Lab) pour la production de lumière sans recourir à des solutions carbone.
Et si le biomimétisme est plus respectueux de la nature, il a également un impact positif sur les hommes. Manal Rachdi, architecte, qui a participé à la reconstruction du lycée Jean Moulin de Revin dans les Ardennes, a recomposé un paysage qui disparaît dans le panorama, à l’image des terrasses des rizières et a constaté une chute d’absentéisme de 30% chez les élèves. Et Steven Ware, biologiste et lui aussi architecte, affirme que l’impact positif de la nature diminue le stress et augmente la productivité de 10%.
Le biomimétisme apporte également des solutions dans le domaine des énergies renouvelables à l’image de ces hydroliennes à membranes ondulantes (Eel Energy) qui reproduisent le mouvement d’ondulation des poissons pour générer de l’électricité à partie du mouvement des vagues, d’éoliennes bio-inspirées en forme d’arbres (New World Win) destinées à produire de l’énergie électrique verte en milieu urbain, d’arbres (eTree) inspirés de l’orientation des écailles des ailes de papillons ou de l’implantation de leurs feuilles pour améliorer l’efficacité énergétique des panneaux solaires ou encore de fleurs photovoltaïques (SmartFlower) inspirées du mouvement des fleurs de tournesol.
En France, l’influence du biomimétisme grandit depuis une dizaine d’années, notamment sous l’égide du Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme (CEEBIOS) de Senlis dont la mission est de favoriser les échanges, l’innovation et la recherche dans ce domaine qui intéresse aussi bien les scientifiques, les chercheurs, les ingénieurs que les urbanistes, les architectes ou encore les philosophes et les sociologues.
Et c’est dans le cadre du chantier du Grand Paris que verra le jour en 2023 le plus grand bâtiment européen bio-inspiré. Baptisé Ecotone, construit dans une démarche bas carbone, il sera implanté à Arcueil. Une gigantesque structure bois d’une surface de 82 000 m2, partiellement dissimulée dans une sorte de colline verdoyante, qui accueillera des bureaux et des logements. Habillé de doubles façades de verre et de végétaux, pour protéger l’intérieur des nuisances extérieures (bruit et pollution), ce bâtiment sera ainsi protégé de la chaleur en été tout en laissant passé la lumière en hiver. Il sera autonome en énergie à plus de 95% grâce à l’implantation de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes. Quant au système de ventilation naturelle, il est inspiré de celui des termitières, des ruches et de nids d’oiseaux. Ecotone sera également équipé d’un dispositif de récupération de chaleur, d’un système de récupération des eaux usées ainsi que d’unités de méthanisation pour recycler les déchets organiques.
Si aujourd’hui toutes ces techniques sont encore expérimentales et plutôt dédiées à des immeubles d’envergure, elles devraient bientôt être aussi destinée à des plus petites structures. Certes plus coûteuses à mettre en place, elles sont rapidement rentables du fait des économies d’énergies qu’elles suscitent ainsi que de la facilité d’entretien à long terme.
Notre planète regorge d’écosystèmes ayant survécu à la sélection de milliards d’années d’évolution et qui constituent une gigantesque bibliothèque d’idées et de stratégies pour notre société et l’actuel enjeu de la transition écologique. Chez Eqlos, nous avons depuis longtemps pris conscience de ces problématiques et depuis toujours nous nous inspirons de ce que la nature a de meilleur pour imaginer un autre habitat.
EQLOS connecte abeilles et agriculteurs
Sur les terres agricoles bio gérées par EQLOS et situées en forêt de Châtillon-sur-Seine (Nord de la Côte d'Or), se sont installés les ruchers …
Sur les terres agricoles bio gérées par EQLOS et situées en forêt de Châtillon-sur-Seine (Nord de la Côte d'Or), se sont installés les ruchers de Darbois. Ils proposent des miels de fleurs sauvages, de prairie et de forêt certifiés en agriculture biologique.
Les abeilles profitent ainsi d'une nature très protégée et de cultures en harmonie créant un écosystème bénéfique pour chacun.
Pour répondre à de nombreuses interrogations sur l’évolution des abeilles et des cultures, les Ruchers de Darbois ont rejoint le réseau de Ruches Connectées Apitech de Fermes LEADERS.
Ce projet de ruches connectées va permettre de récolter de nombreuses données sur les abeilles comme leur activité, leur population, l’incidence des températures, des cultures ou de l’environnement alentours.
Un lien fort entre agriculteurs et apiculteurs
Les ruches connectées ont pour but de renforcer les synergies entre les abeilles et leur biotope. Ce nouvel outil numérique servira non seulement au bien-être des abeilles et à l’efficacité des apiculteurs mais également à EQLOS qui pourra adapter ses activités agricoles en fonctions des données analysées.
Pour Pierre-Frédéric Richard, fondateur d’EQLOS :
« Nous sommes fiers de participer à cette étude qui mêle agriculture et technologie. Grâce aux informations recueillies, nous pourrons adapter nos cultures, notamment identifier les périodes de disette pour anticiper les semis de jachère fleurie pour combler cette période de creux pour les abeilles ».
Un engagement de plus d’EQLOS en faveur de l’environnement et de l’innovation.